Interview alumni : Laura POUPELIN, responsable commerciale.

Diplômée de l'École Internationale Tunon en 2024, elle a su tracer sa route dans le secteur de l'événementiel et de l'hôtellerie. Aujourd’hui responsable commerciale d’une résidence hôtelière près de La Rochelle, Laura nous partage son parcours, ses missions, les défis rencontrés en début de carrière et ses conseils pour les étudiants.

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?

Je m’appelle Laura POUPELIN. J’ai fait l’ensemble de mon parcours à l'École Internationale Tunon, de la première à la dernière année. J’ai commencé par un bachelor en relations publiques et événementiel, puis j’ai enchaîné avec le master ingénieur d’affaires, la spécialisation hôtellerie. Sur les deux premières années, j’ai effectué mes stages, puis le master s’est déroulé en alternance.

Cela m’a permis de construire une expérience solide et de trouver plus facilement mon poste actuel en CDI. Aujourd’hui, je suis responsable commerciale dans une résidence hôtelière située en Charente-Maritime, près de La Rochelle.

Quelles alternances avez-vous réalisées ? Quelles étaient vos missions ?

J’ai été en alternance dans un hôtel à Bordeaux, en face de la Cité du Vin. J’occupais un poste de responsable commerciale groupe et séminaire. C’était un vrai poste à responsabilité, sans supérieur hiérarchique direct. J’étais seule à gérer tout le service commercial.

C’est une expérience qui m’a permis de ne pas retomber ensuite sur des postes plus juniors, comme en réception. Mes missions portaient sur le développement de l’activité commerciale B2B : groupes, séminaires, prospection et suivi client.

Pourquoi avoir choisi l'École Internationale Tunon pour vos études ?

En sortant du lycée, je ne savais pas précisément ce que je voulais faire. Je cherchais une formation assez générale. Ce qui m’a attirée chez l'École Internationale Tunon, c’est la possibilité de faire des stages chaque année, dès le début du cursus. Contrairement à d’autres écoles où les stages n’interviennent qu’en fin de parcours, ici on peut rapidement tester le terrain.

Quel est votre meilleur souvenir de votre passage à l'École Internationale Tunon ?

Je dirais la soirée de remise des diplômes, que nous avons organisée en entier lors de la dernière année de bachelor. C’était un projet d’équipe avec toute la promo, un vrai souvenir marquant. La soirée s’est très bien passée et on en garde tous un excellent souvenir.

Quelles sont vos missions aujourd’hui en tant que responsable commerciale ?

Je suis responsable du développement commercial de la résidence hôtelière. Cela inclut une grosse partie B2B : prospection, contrats de partenariat avec les entreprises locales, gestion des groupes et séminaires.

Mais aussi du B2C : anniversaires, mariages, soirées privées. C’est une nouveauté pour moi. Mon poste est très complet et couvre tout le développement de l’activité.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

J’aime beaucoup l’organisation des événements, en amont. Je suis quelqu’un de très carré, donc j’apprécie la rigueur que cela demande. J’aime aussi les relations avec les prestataires locaux : team building, sorties en mer, restauration... Un hôtel ne peut pas fonctionner seul. Il faut construire un réseau de partenaires solides autour de soi.

Pourquoi vous êtes-vous orientée vers l’hôtellerie ?

Au départ, c’est un peu le hasard. Je visais plutôt l’événementiel, mais le master à Bordeaux était orienté hôtellerie. Ce qui m’a attirée, c’est le titre "Ingénieur d’affaires", plus que la spécialisation. Finalement, j’ai réussi à allier les deux dans mes postes : hôtellerie et événementiel.

Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans ce métier ?

Il faut de la patience, de l’écoute et de la réactivité. La patience surtout, c’est un apprentissage permanent. Il faut aussi savoir anticiper, organiser, et garder le sens du contact.

Quel est le plus grand challenge rencontré en tant que responsable commerciale ?

Le plus difficile, c’est de se faire prendre au sérieux quand on a un profil junior. Cela concerne autant les supérieurs que les clients ou les prestataires. Il faut faire ses preuves et montrer qu’on est compétent, même si on est jeune.

Quels sont vos projets pour la suite ?

J’ai signé mon CDI en mars, donc je me laisse le temps de voir venir. Je me plais en hôtellerie, mais pourquoi pas un jour retourner vers l’événementiel pur, en agence, avec des projets 100% événementiels et une forte dimension prestataires.

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant de l'École Internationale Tunon ?

Ne pas avoir peur de son statut de junior. C’est normal de douter au début, mais il faut persévérer et ne pas lâcher. Il faut essayer de rester dans son domaine, même si c’est difficile. Chacun a sa manière de faire, et c’est cette singularité qui fait la différence.

Et surtout, miser sur l’alternance. Ce sont les expériences qui font la différence aujourd’hui. Même si c’est dur de trouver, une fois qu’on est bien en poste, c’est la meilleure porte d’entrée vers le monde professionnel.