Interview alumni : Yoan Vaz, chargé de clientèle

Interview alumni : Yoan Vaz, chargé de clientèle

Qu’est ce que le métier de chargé de clientèle ? Comment y accéder et quels sont les bons conseils pour évoluer dans ce domaine ? Yoan, alumni du Bachelor Voyage et diplômé en 2018, nous partage son expérience sur ce métier où la satisfaction client est l’objectif premier !

 

Bonjour Yoan ! Peux-tu nous en apprendre un peu plus sur ton parcours académique ? Plutôt bon élève ou dernier rang ?

Bonjour ! J’ai toujours été un élève dans la moyenne. Concernant mon parcours académique, j’ai commencé mon chemin par le bac technologique Hôtellerie que j’ai obtenu en 2015 dans un lycée hôtelier. Puis, j’ai rencontré l’école de Tunon lors d’un salon étudiant organisé par l’Etudiant. Suite à l’entrevue avec quelques membres de l’école, c’est tout naturellement que je me suis dirigé vers cet établissement de formation pour passer les sélections d’entrées. J’étais alors parti pour trois ans à l’Ecole de Tunon ! Le point fort de cette école est la qualité de l’enseignement grâce aux intervenants qui ont une vision terrain. Du fait de leur parcours professionnel, ils ont une vraie expérience avec des clients, et c’est vers quoi l’école nous forme: le monde du travail. D’ailleurs les stages sont également un bon tremplin !

 

Comment tu es devenu chargé de clientèle ?

Grâce à mon stage de fin d’étude réalisé dans l’enseigne Pullman du groupe Accor, j’ai directement pu être recruté à la sortie. J’avais déjà pu faire mes preuves, ce qui a été un atout considérable le jour de l’entretien. Aujourd’hui je suis chargé de clientèle mais on nous appelle les “Welcomer” de part nos missions diverses autour du client :

  • conciergerie

  • accueil client

  • gestion des renseignements

Notre objectif : faire de la satisfaction client une priorité n°1 !

 

Tu travailles sur quel type de projet et avec quel type de personne en ce moment ? C'est quoi ton métier concrètement ?

Pour ce qui est de la réception, nous sommes en horaires décalés. Soit on commence très tôt le matin mais on finit tôt dans la journée, soit on commence tard et on finit tard ! Parfois, dans certaines enseignes, il y a même un horaire de nuit. Personnellement mes horaires vont de 6h45 à 15h15 ou bien de 14h30 à 23h.

Concernant nos missions, on se charge principalement de l’accueil des clients, ce que l’on appelle les check-in “les arrivées” et les check-out “les départs”. Nous sommes vraiment dans l’aide au client, on se soucie que tout se passe bien dans leur séjour. Pour cela, on les renseigne sur des activités et parfois on réserve pour eux dans des restaurants et autres lieux.

Nous travaillons aussi sur des logiciels, tels qu’Opéra. Il ne faut pas s'inquiéter par rapport à l’apprentissage de la manipulation de ces logiciels. On nous forme directement lors de notre arrivée en poste, et tous les jours on en apprend plus !

En ce moment, du fait de la crise sanitaire, nous travaillons davantage avec la clientèle française. Il faut dire qu’en étant situé à la Défense, on avait pour habitude de recevoir plutôt une clientèle business venue d’Allemagne ou de Londres. Attention, les langues étrangères restent tout de même un indispensable dans notre métier, surtout si on souhaite monter en grade !

 

Et plus tard, on fait quoi ?

J’aimerais justement monter en grade pour être, dans un premier temps, chef de brigade. Chef de brigade c’est un poste de manager accessible en 2 ans après l’arrivée dans un établissement. La grande compétence clé à avoir pour ce poste sont les langues. Encore une fois, il faut avoir un très bon niveau en anglais et même dans une seconde langue idéalement. Honnêtement, c’est ce qui bloque ma montée en grade aujourd’hui. Puis j’envisage être chef de réception voire même gérant d’un établissement.

 

Un conseil à donner aux étudiants de l'Ecole de Tunon ?

Ne lâchez rien et misez vraiment sur les langues ! On nous le répète depuis le collège mais c’est ce qui va permettre de dessiner votre carrière et d'accéder à des postes intéressants ! On se dit souvent “j’ai le temps pour les langues” mais en réalité, c’est maintenant que tout commence.

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