Interview de Sylvie Kieffer, référente pédagogique à l’École Internationale Tunon

Interview de Sylvie Kieffer, référente pédagogique à l’École Internationale Tunon

Après avoir découvert l’événementiel, la communication et le marketing sur les bancs de l’École Internationale Tunon, Sylvie Kieffer, forte d’un parcours riche dans le tourisme, l’entrepreneuriat et la RSE, est aujourd’hui une référente pédagogique passionnée qui transmet son expertise aux nouvelles générations. Enthousiaste, exigeante et profondément attachée au savoir-être, elle incarne les valeurs de l’école avec conviction. Découvrez le portrait d’une femme engagée au service des futurs professionnels.

Pouvez-vous vous présenter et me parler de votre parcours professionnel ainsi que de votre lien avec l’École Internationale Tunon ?

Mon lien avec l’École Internationale Tunon remonte à mes débuts post-bac. J’ai grandi à Périgueux, en Dordogne, et dès la fin du lycée, j’ai souhaité m’orienter vers le tourisme et les relations publiques. J’avais repéré l’École Internationale Tunon de Bordeaux et c’est donc tout naturellement que je m’y suis inscrite. J’ai intégré la première année d’assistante, à l’époque, on appelait cela le Certificat Professionnel Supérieur d’Assistante. C’était il y a 25 ans : j’ai été diplômée en 1999.

Ces deux années à l’École Internationale Tunon ont été pour moi une véritable révélation. Si je m’étais inscrite avec une forte appétence pour le tourisme, c’est finalement l’événementiel, la communication et le marketing qui m’ont passionnée. Ce virage s’est fait notamment grâce à la qualité des formateurs : des professionnels en activité, avec une vraie expérience de terrain, et non de simples enseignants théoriques. Cette transmission d’expériences concrètes m’a énormément marquée et a orienté la suite de mon parcours.

À l’issue de l’École Internationale Tunon, j’ai poursuivi mes études avec un DEESMA (Diplôme Européen d’Études Supérieures en Marketing et Communication) à l’ISEFAC, l’école en alternance de l’ISSEG. Je l’ai réalisé en agence de voyage, ce qui m’a rapidement permis de constater que le cœur du tourisme pur ne me correspondait pas autant que l’organisation, la gestion de projets et l’événementiel, plus alignés avec mon tempérament dynamique et créatif.

Professionnellement, j’ai ensuite exercé en région bordelaise, dans le tourisme et l'œnotourisme, notamment dans l’animation de groupes autour des visites de châteaux et de vignobles. Puis, j’ai rejoint le Lot-et-Garonne pour des raisons familiales. Là-bas, j’ai travaillé pour des institutions publiques, notamment le Comité Départemental du Tourisme et la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), où je me suis spécialisée dans la communication globale d’entreprise.

Puis j’ai franchi un nouveau cap en fondant ma propre agence de marketing, communication et événementiel : AlphaPlus Communication. Pendant dix ans, avec une équipe allant jusqu’à cinq salariés, j’y ai développé des projets autour du branding, du digital, de l’événementiel et, progressivement, de l’accompagnement en RSE. Cette évolution naturelle vers des thématiques comme l’inclusion, la communication interne et la cohésion d’équipe m’a conduite à enrichir ma palette de compétences et à aborder des projets plus transversaux.

Quelle est votre activité actuelle au sein de l’École Internationale Tunon ?

En 2022, j’ai appris que l’École Internationale Tunon Toulouse recherchait un intervenant en gestion de projet événementiel. J’ai contacté Madame Montargès, la directrice, grâce à qui j’ai intégré l’équipe. Je suis aujourd’hui référente pédagogique des premières et deuxièmes années, ce qui me permet de suivre l’évolution des étudiants dès leur arrivée et de les accompagner jusqu’à leur envol vers les bachelors, souvent dans des domaines comme le tourisme, l’événementiel, l’hôtellerie ou les relations publiques.

J’interviens sur plusieurs modules : marketing, communication à 360, gestion de projet, techniques d’accueil. J’insiste beaucoup sur l’importance du leadership, de la gestion d’équipe et des outils collaboratifs. Mes cours alternent théorie et mise en pratique : chaque technique enseignée est directement expérimentée. J’appelle cela "la boîte à outils du chef de projet", un ensemble de compétences qu’ils pourront mobiliser selon les situations rencontrées en entreprise.

Qu’attendez-vous et que conseillez-vous à vos étudiants ?

Ce que j’attends avant tout, c’est de la proactivité. Un étudiant doit poser des questions, s’impliquer, être curieux et motivé. Cela vaut autant en cours qu’en entreprise. Mais au-delà du savoir-faire, ce que je mets en avant à l’École Internationale Tunon, c’est le savoir-être. C’est une dimension fondamentale ici, et l’uniforme joue un rôle important dans cette posture professionnelle. Dès leur arrivée, les élèves adhèrent à une forme de contrat moral : adopter les codes de l’entreprise, respecter des standards, adopter une rigueur professionnelle.

C’est ce qui fait la différence avec d’autres établissements. À l’École Internationale Tunon, cette rigueur est intégrée dès le départ, elle structure l’enseignement. On forme nos étudiants à être immédiatement opérationnels dans des environnements exigeants comme l’hôtellerie de luxe. Et cela se ressent très vite : les codes, les postures, la tenue, tout cela devient naturel.

Ce que je recommande avant tout à un étudiant qui intègre l’École Internationale Tunon, c’est de travailler avec rigueur et constance. La réussite professionnelle commence par une assiduité dans les cours, une vraie implication dans les apprentissages. Mais au-delà du travail personnel, je les encourage vivement à tirer profit de la richesse humaine et professionnelle de nos formateurs. Ils viennent d’univers variés, avec des approches et des parcours complémentaires. Parfois, plusieurs intervenants abordent un même module sous des angles différents, ce qui permet aux étudiants de bénéficier de regards croisés et de partages d’expériences uniques. C’est un gain de temps considérable dans l’acquisition de compétences concrètes et dans la construction de leur avenir professionnel.

Pouvez-vous nous parler d’un projet marquant que vous avez encadré récemment ?

Oui, tout à fait. Un exemple concret est ma participation au concours Mister France Midi-Pyrénées, dont j’ai été la directrice artistique. À travers mon association engagée dans l’inclusion et les projets artistiques, j’ai intégré des élèves de l’École Internationale Tunon à l’organisation. Certaines ont assuré l’accueil des invités, d’autres ont même défilé avec les candidats.

C’était un excellent cas pratique pour eux. Ils ont pu voir sur le terrain l’importance de l’organisation, de l’anticipation, de la rigueur. Une de mes étudiantes de bachelor a même décroché un stage de six mois dans cette structure. Pour ce type d’événement, j’attends des étudiants qu’ils fassent preuve de rigueur, de professionnalisme, d’écoute, de réactivité, et qu’ils soient force de proposition.

Un mot de la fin ?

Oui, bien sûr, il faut toujours croire en ses rêves. C’est ce que je vis au quotidien, et c’est ce que je transmets à mes élèves. Croire en soi, apprendre des autres, être curieux et surtout ne jamais cesser de progresser.

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