Interview Lola Guérin : Hôtesse de l'air chez TUIfly

Interview Lola Guérin : Hôtesse de l'air chez TUIfly

Après un BTS Tourisme, Lola a choisi de poursuivre la formation “Assistant Tourisme Aérien” à l'Ecole Internationale Tunon Genève, où elle a obtenu son diplôme en 2023 tout en préparant son CCA. Aujourd’hui hôtesse de l’air chez TUIFly en Belgique, elle nous raconte son parcours, son quotidien dans les airs et les défis du métier. Retour sur son expérience, ses ambitions et l’impact de l’Ecole Internationale Tunon dans son évolution professionnelle.

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?

Je m'appelle Lola, j'ai 22 ans et je suis actuellement hôtesse de l'air chez TUIfly en Belgique. J'ai suivi un parcours académique orienté vers le tourisme. J’ai commencé par un BTS Tourisme au lycée Chaptal à Mende, puis j’ai décidé de me spécialiser en intégrant l'Ecole Internationale Tunon pour ma troisième année pour suivre la formation “Assistant tourisme aérien”. Pendant cette dernière année, j’ai également obtenu mon CCA (Cabin Crew Attestation), le diplôme nécessaire pour exercer le métier d’hôtesse de l’air ou de steward. Une fois diplômée en 2023, j’ai perfectionné mon anglais à Malte pendant quelques mois avant d’intégrer TUIfly.

Pourquoi avoir choisi l'Ecole Internationale Tunon pour votre dernière année de formation ?

Après mon BTS, j’hésitais à poursuivre mes études, mais mes professeurs et mes parents m'ont encouragée à continuer afin de maximiser mes chances d'intégrer une compagnie aérienne. Mon objectif principal était de devenir hôtesse de l’air le plus rapidement possible et pour cela, il me fallait obtenir mon CCA. En me renseignant, j’ai découvert que l'Ecole Internationale Tunon à Genève me permettait d’obtenir ce diplôme tout en suivant une formation professionnalisante dans le tourisme et l’hôtellerie. Ce qui m’a convaincue, c’est la possibilité de combiner théorie et pratique, notamment grâce aux stages et aux missions proposés par l’école.

Qu’est-ce que l'Ecole Internationale Tunon vous a apporté ?

l'Ecole Internationale Tunon m’a énormément appris, tant sur le plan académique que professionnel. Comparé au BTS, où l’on pose les bases du tourisme, l’enseignement à l'Ecole Internationale Tunon est plus professionnalisant. Nos enseignants étaient des professionnels en activité dans les secteurs du tourisme, de l’événementiel ou de l’aérien, ce qui apportait une véritable plus-value aux cours.

En parallèle, l’école nous permettait de participer à de nombreuses missions et événements, ce qui nous immergeait dans le monde du travail bien avant la fin de la formation. J’ai eu l’opportunité de réaliser un stage de six mois au Puy du Fou dans le domaine de l’hôtellerie, où j’ai travaillé en réception. Cette immersion en entreprise m’a permis de gagner en confiance, de développer des compétences en relation client et d’apprendre à gérer différentes situations professionnelles.

l'Ecole Internationale Tunon m’a aussi apporté un réseau professionnel précieux. Grâce aux contacts établis pendant ma formation, j’ai pu bénéficier de conseils et d’opportunités qui m’ont aidée à décrocher mon premier emploi.

Pouvez-vous nous parler de votre quotidien en tant qu’hôtesse de l’air ?

Avant même de commencer la journée, nous préparons nos vols en consultant les informations essentielles : durée du vol, passagers à besoins spécifiques, conditions météorologiques, etc. En arrivant à l’aéroport, nous découvrons notre équipage, car celui-ci change à chaque vol. Nous effectuons ensuite un briefing pour passer en revue les détails du vol.

Avant l’embarquement, nous réalisons les vérifications de sécurité de l’appareil. Ensuite, nous accueillons les passagers, les aidons à s’installer et réalisons les démonstrations de sécurité. Pendant le vol, nous assurons le service à bord, qu’il s’agisse de la restauration ou des ventes en duty-free. Enfin, après l’atterrissage, nous procédons aux vérifications finales avant de repartir pour un autre vol.

Quels sont les défis de ce métier ?

L’un des plus grands défis pour moi a été la barrière de la langue. Même si l’anglais est indispensable et que je me suis améliorée en partant à Malte, j’ai rapidement compris que tout le monde ne parle pas anglais. Travaillant en Belgique, une grande partie des passagers parle néerlandais, ce qui peut être un challenge lorsque je ne maîtrise pas la langue.

L’adaptabilité est aussi essentielle. Les horaires varient, les équipages changent constamment et les imprévus sont fréquents (vols retardés, passagers en difficulté, situations d’urgence). Il faut être flexible et capable de gérer ces aléas avec calme et professionnalisme.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Aujourd’hui, je travaille essentiellement sur des courts et moyens courriers, avec des destinations comme le Cap-Vert et l’Égypte. Mais dans quelques années, j’aimerais évoluer vers des vols long-courriers. Mon objectif serait d’intégrer une compagnie comme Air France, qui offre de nombreuses opportunités de carrière et des vols à travers le monde.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite suivre votre voie ?

Je dirais d’être patient et persévérant. Le chemin pour devenir hôtesse de l’air n’est pas toujours simple : il faut passer le CCA, postuler dans différentes compagnies et faire preuve de motivation. Mais si c’est vraiment votre rêve, cela vaut la peine de s’accrocher.

Enfin, choisir une formation professionnalisante comme l'Ecole Internationale Tunon peut être un vrai plus, car cela permet d’acquérir les compétences et l’expérience nécessaires pour se démarquer sur le marché du travail. Se constituer un réseau, multiplier les expériences et travailler son anglais sont aussi des atouts majeurs pour réussir dans ce métier.

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