Interview avec Manon CHRISTEN, conseillère en formation et chargée de recrutement Tunon Genève.

Interview avec Manon CHRISTEN, conseillère en formation et chargée de recrutement Tunon Genève.

Dans cette interview, rencontrez Manon CHRISTEN, une ancienne diplômée de l'École Internationale Tunon, qui occupe aujourd'hui le poste de conseillère en formation et chargée de recrutement sur le campus de Genève. À travers son parcours, Manon nous dévoile son évolution professionnelle, ses défis et les qualités pour exercer dans le domaine du recrutement et de l'accompagnement des étudiants. 

Pouvez-vous nous parler de vous ?

Je m'appelle Manon, j'ai 30 ans, et je suis diplômée de l'École Internationale Tunon dans le domaine du tourisme. Aujourd'hui, je travaille sur le campus deGenève, où j'occupe le poste de conseillère en formation et de chargée de recrutement. Ces deux rôles, bien qu'à l'origine séparés, sont combinés dans notre petite structure à Genève.

En quoi consiste le métier de conseillère en orientation et chargée de recrutement ? 

La partie recrutement, c'est un peu la facette commerciale des admissions. Je m'occupe des demandes d'information, je conseille les étudiants qui souhaitent rejoindre l'école, et je gère toute la partie administrative liée aux admissions. En tant que conseillère en formation, mon rôle est plus axé sur l'accompagnement des étudiants déjà inscrits, notamment pour leur recherche de stage longue durée, afin qu'ils puissent se lancer dans le monde professionnel à Genève.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ? 

Au départ, j’ai fait une licence en langue russe, mais mon projet était de me diriger vers le tourisme. C’est pourquoi j'ai poursuivi mes études à l'École Internationale Tunon pour compléter ma formation. Après mon bachelor, j'ai eu l'opportunité de travailler à la radio, ce qui m'a permis de m'orienter vers un secteur plus axé sur le journalisme et la communication, un domaine que j’ai beaucoup apprécié. Ensuite, j'ai travaillé pendant trois ans dans une association en tant que chargée de communication, où j’ai abordé des aspects marketing. Mais, à un moment donné, j'ai ressenti le besoin de changer et de m'orienter vers un poste plus commercial, tout en restant dans un cadre où je croyais vraiment en ce que je proposais. J'ai trouvé cette opportunité à l'École Internationale Tunon. Accompagner des étudiants dans leur évolution et les soutenir dans leur stage me plaît énormément.

Quelles sont les qualités nécessaires pour être chargée de recrutement ?

L'écoute active est essentielle, que ce soit dans le cadre du recrutement ou du conseil en formation. Il faut aussi de l'empathie, de la communication, et une grande organisation. Ces compétences sont importantes pour gérer la diversité des tâches et des personnes avec lesquelles on interagit chaque jour.

Qu'est-ce que vous appréciez le plus dans votre travail ?

Ce que j'aime, c'est le contact avec les élèves. Étant dans une petite école, nous connaissons chaque étudiant, nous prenons le temps de comprendre leurs envies et leurs objectifs professionnels pour les orienter au mieux. Il y a aussi l’aspect vie scolaire, qui est très dynamique. J’aime cette proximité avec les étudiants, mais aussi avec nos partenaires d'entreprises. La diversité de mon travail, combinée à l’interaction constante avec les étudiants, est un aspect que je trouve extrêmement gratifiant.

Avez-vous une journée type dans votre métier ?

Il n’y a pas vraiment de journée type, car tout dépend des périodes de l’année. Lors des grandes périodes d'admission, mon emploi du temps est bien plus chargé, avec de nombreuses rencontres avec les futurs étudiants. Actuellement, nous sommes en pleine recherche de stages pour les étudiants en bachelor. Cela implique beaucoup de contact avec les entreprises, des rendez-vous pour discuter des opportunités de stage, la gestion des candidatures, l'envoi des dossiers, ainsi que la rédaction des conventions. Nous avons aussi la phase de recherche de stages pour les étudiants en MBA, qui sont en quête de placements pour des périodes plus longues, entre un et deux ans. Cela demande encore plus d’interaction avec les entreprises, car le concept de l’alternance, qui n'existe pas en Suisse, reste assez nouveau pour elles.

Quelles expériences antérieures vous ont préparée à ce rôle ?

Mon expérience à la radio a été très formatrice, notamment en termes de développement des relations avec des partenaires et des entreprises. À la radio, il fallait constamment être en contact avec divers interlocuteurs et savoir présenter des projets de manière convaincante. Cette expérience m'a permis de développer des compétences clé pour mon travail actuel, comme la gestion des relations professionnelles et la capacité d'écoute.

Pouvez-vous nous donner un exemple de challenge que vous avez rencontré ?

L’un des plus grands défis, selon moi, a été l’introduction du concept d’alternance pour les étudiants en MBA. Ce modèle était assez nouveau pour moi, car il n’existait pas à l'époque où j’étais étudiante. Il a fallu convaincre les entreprises que ce modèle était bénéfique pour elles, même si elles n'étaient pas familières avec. En parallèle, il fallait aussi veiller à ce que les étudiants soient bien intégrés dans leurs entreprises, avec un suivi tout au long de l’année. Le plus grand défi reste de réussir à placer tous les étudiants. 

Enfin, quel conseil donneriez-vous aux jeunes ?

Je leur conseillerais de ne pas se limiter et de se laisser la possibilité d'explorer différentes expériences. C'est souvent en explorant diverses voies que l'on trouve sa véritable passion. Quand on est jeune, on peut être tenté d’avoir une idée très précise de ce que l’on veut faire, mais il est important de rester ouvert aux opportunités et de tester différents domaines. Cela permet de découvrir ce qu’on aime réellement et de se construire une carrière plus riche et plus variée.

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